Définitions

Cadre (XP P50-777)

Elément structurel de l’ensemble menuisé. 

Coefficient de transmission thermique U (règles Th-Bât)

Flux thermique en régime stationnaire par unité de surface pour une différence de température d'un Kelvin entre les milieux situés de part et d'autre du système (W/m².K).

Facteur de transmission lumineuse TL (XP P50-777)

Fraction transmise du rayonnement solaire incident dans la partie visible du spectre solaire, c'est-à-dire dans les longueurs d’onde allant de 0,38 µm à 0,78 µm.

Pour un rayonnement incident, et en présence d’une protection mobile, le facteur de transmission lumineuse se décompose en une composante transmise sous forme directe et une composante transmise sous forme diffuse de sorte que : TL = TLdir + TLdif 

Facteur de transmission solaire S (XP P50-777)

Rapport entre l’énergie solaire totale transmise dans un local à travers une paroi vitrée et l’énergie solaire incidente sur cette paroi, dans les longueurs d’onde allant de 0,3 µm à 2,5 µm. 

Le facteur de transmission solaire S est décomposé de la manière suivante :

  • une composante de transmission solaire directe, notée S1 (composante courte longueur d’onde), et
  • une composante de réémission thermique vers l’intérieur, notée S2 (composante grande longueur d’onde + convective), et 
  • dans le cas d’une protection mobile intérieure uniquement, un facteur de ventilation, noté S3, lié à la présence d’une lame d’air ventilée de sorte que : S = S1 + S2 + S3

NOTE 1 Le « facteur de transmission solaire » est normalement désigné par « facteur de transmission totale de l’énergie solaire ». L’utilisation des termes « facteur de transmission solaire » ou « facteur solaire » est une simplification.

NOTE 2 Dans le cas d’une protection mobile installée entre deux vitrages, la décomposition du facteur de transmission solaire s’effectue de manière similaire à celle d’une protection solaire extérieure.

Paroi opaque (XP P50-777)

Remplissage opaque constitutif de l’ensemble menuisé.

NOTE Une allège, un soubassement constitutifs de la paroi vitrée sont des exemples de paroi opaque. La partie opaque d’un mur semi-rideau n’est pas considérée comme une paroi opaque dans le cadre de la détermination des caractéristiques des parois vitrées. 

Paroi vitrée (XP P50-777)

Ensemble menuisé constitué de l’assemblage d’un vitrage, d’un cadre et éventuellement d’une paroi opaque, créant une surface séparative entre un local et le milieu extérieur. 

NOTE 1 Une paroi vitrée peut être associée ou non à une protection mobile.

NOTE 2 Les fenêtres, façades rideaux et portes vitrées sont des exemples de parois vitrées. 

Protection mobile (XP P50-777)

Ensemble constitué d’un tablier et d’un système de manœuvre se déployant et se rétractant complètement dans le but de faire varier les propriétés énergétiques et lumineuses d’une paroi vitrée.

NOTE 1 Une protection mobile peut être installée à l’intérieur ou à l’extérieur d’un local ou entre deux vitrages.

NOTE 2 Les volets roulants sans lames orientables, volets battants, coulissants, persiennes, stores à enroulement sont des exemples de protections mobiles sans lames inclinées.

NOTE 3 Les stores vénitiens sont des exemples de protections mobiles à lames inclinées orientables, les volets persiennés sont des exemples de protections mobiles à lames inclinées fixes. 

Règles Th-Bât (règles Th-Bât)

Les règles Th-Bât ont pour principal objet de déterminer les données d’entrées relatives au bâti, servant au calcul du besoin bioclimatique (Bbio), de la consommation énergétique (Cep) et de la température conventionnel (Tic) du bâtiment. Ces règles comportent cinq fascicules distincts.

Règles Th-BCE (règles Th-BCE)

La méthode de calcul Th-BCE 2012 a pour objet le calcul réglementaire des coefficients Bbio, Cep et Tic. Elle n’a pas vocation de faire un calcul de consommation réelle compte-tenu des conventions retenues. 

Spectre solaire

Rayonnement émis par le soleil comprenant les longueurs d’onde comprises entre 280 nm to 2500 nm et qui est subdivisé en trois parties : UV (de 250 nm à 380 nm), visible (de 380 nm (violet) à 780 nm (rouge)) et infrarouge de courtes longueurs d’onde (de 780 nm à 2500 nm).

Lorsque l'on considère une paroi vitrée, il est nécessaire de diviser le rayonnement incident global en trois parties :

  • Le rayonnement direct : la partie du rayonnement solaire qui n’est ni absorbée ni réfléchie par l’atmosphère,
  • Le rayonnement diffus : la partie du rayonnement absorbée par l’atmosphère et réémise dans toutes les directions, 
  • Le rayonnement réfléchi qui correspond à la réflexion des rayonnements direct et diffus par le sol. 

Rayonnement infrarouge de grandes longueurs d’onde

Rayonnement ayant des longueurs d’onde comprises entre 2500 nm to 10000 nm et qui est dû au niveau de température d’un matériau (par exemple un radiateur ou une surface chaude quelconque). Ce rayonnement est dans le domaine de l’infrarouge et est donc invisible.

Résistance thermique additionnelle ΔR

Résistance thermique supplémentaire liée à la lame d’air créée par la présence d’une protection mobile déployée devant une paroi vitrée. Elle dépend essentiellement de la perméabilité à l’air de la protection mobile, de la résistance thermique du tablier et de la position de la protection mobile. 

Emissivité ε

Rapport entre l'énergie rayonnée par une surface soumise à un flux incident et le flux incident lui-même. Le reste de ce flux incident étant réfléchi et réémis. C'est donc une mesure de la capacité du matériau à absorber un rayonnement énergétique et à le réémettre.