Les caractéristiques thermiques et lumineuses (U, S et TL) des parois vitrées doivent être calculées en fonction du type de vitrage, de cadre, des dimensions, etc. La présence ou non d’une protection mobile (fermeture ou store) doit être prise en compte.
Les ponts thermiques de liaison entre les parois vitrées et le bâti sont pris en compte à cette étape.
Un calcul conventionnel du coefficient de besoins bioclimatiques Bbio, des consommations Cep et des températures intérieures est effectué en prenant en compte le type de bâtiment, la zone climatique, l’orientation...
Pour le calcul du Bbio, des valeurs cibles des parois vitrées peuvent être utilisées.
Pour le calcul des consommations Cep et du confort d’été, les caractéristiques précises des parois vitrées (à leurs dimensions) réellement utilisées dans le projet doivent être utilisées.
En complément du calcul thermique à l’échelle du bâtiment, des exigences de moyens spécifiques aux parois vitrées doivent être respectées.
Ainsi, pour permettre un accès minimal à la lumière naturelle, la réglementation impose une surface minimale de parois vitrées, le seuil étant fixé à 1/6ème de la surface habitable.
Par ailleurs, afin d’assurer un minimum de confort d’été :
Enfin, bien qu’il s’agisse d’une exigence globale à l’échelle du bâtiment, les parois vitrées – et particulièrement leur mise en œuvre – sont particulièrement concernées par la limitation de la perméabilité à l’air des bâtiments.
Les limites fixées à 0,6 m3/h/m² de parois déperditives en maison individuelle et 1 m3/h/m² de parois déperditives en immeuble collectif d’habitation doivent être vérifiées soit par mesure soit par application d’une démarche qualité agréée.